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CONFERENCE " PLANETE ENERGIES"

  • clotildelefevres
  • 2 nov. 2021
  • 2 min de lecture



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28 juin 2021


Le paradoxe de la Norvège: une nation verte bâtie sur le pétrole



La Norvège est souvent présentée comme un modèle de vertu environnemental. C’est d’ailleurs l’un des pays les plus actifs en matière de législation pour la préservation de son environnement afin de bannir les voitures à essence, interdire la déforestation, et réduire les émissions de CO2. Mais son économie repose en grande partie sur ses exportations de pétrole et de gaz naturel. En 2019, elle est le 3ème pays exportateur mondial de gaz derrière la Russie et le Qatar et 4ème pays exportateur de pétrole !!!!


  • La production d’électricité


L'énergie hydraulique produit 95 % de l’électricité norvégienne. Riche en chutes d’eau, rivières et lacs glaciaires, le pays exploite cette ressource renouvelable depuis la fin du XIXe siècle. La Norvège est devenue le premier producteur d’hydroélectricité d’Europe et le sixième du monde. Et sa capacité est telle qu’elle dépasse souvent la consommation intérieure. Résultat : elle exporte une partie de sa production, notamment vers le Danemark et le Royaume-Uni. Le fait de disposer de pétrole et de gaz naturel sur son territoire (20 % du PIB) a permis au Royaume de constituer le plus gros fonds souverain du monde (1 000 milliards de dollars).




  • La consommation d’énergie

La Norvège a beau être la championne de l'hydraulique, sa consommation énergétique n'est pas si propre : en cause, le transport routier, le trafic aérien, l’industrie navale et la pêche. L’exploitation pétrolière et gazière est aussi responsable de 27.3% des émissions norvégiennes de CO2. La Norvège vise à ce que toutes les voitures vendues ne polluent plus à partir de 2025. Le pays incite ses citoyens à se tourner vers l'électrique en offrant des avantages considérables aux chauffeurs l'ayant adopté, tels que des péages à prix réduits et des exemptions de taxes. La ville d'Oslo par exemple s'est fixé un objectif : d'ici à 2023, tous les taxis de la ville devront être "zéro émission".


  • Le paradoxe : la production n’est pas la consommation


La Norvège produit une grande partie de son électricité à l’aide de l’énergie hydraulique grâce à ces rivières, chutes d’eau et lacs. Mais le recours à une énergie non émettrice de CO2 ne suffit pas à faire de la Norvège une nation verte. Le poids des hydrocarbures reste considérable dans la consommation, plus de trois fois plus élevée qu’en France. En 2019, les norvégiens émettaient 6,31 tonnes de CO2 par habitant et seulement 4,46 en France




 
 
 

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